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Types

Plusieurs typologies d'indicateurs peuvent être utilisées :

•  Selon leur position dans la chaîne des résultats
  • Indicateurs financiers : taux de décaissement, taux d'engagement, ...
  • Indicateurs de processus : liés au déroulement des activités jusqu'à l'obtention des produits
  • Indicateurs de performance : liés aux résultats (immédiats, à moyen terme ou à long terme)
  • indicateurs de contexte, ou d'environnement, ou de risques : variables indépendantes de l'exécution du projet mais pouvant influencer celui-ci, par exemple le prix des intrants, la pluviométrie, ...

• selon le type de variable
  • indicateur quantitatif
  • indicateur qualitatif
     
• Selon leur mode de calcul
  • Dénombrement :
    • Indicateurs quantitatifs simples : ne nécessitent qu'une mesure unique d'une unité simple (par exemple : Km de routes construits, Nb de personnes formées, ...)
    • Indicateurs composites : Ces indicateurs font appel à un critère qu'il faut définir et évaluer (par exemple : Nombre d'associations fonctionnant effectivement dans la zone d'intervention) 
  • Taux : Exprimés sous forme de pourcentages ils font appel à deux valeurs, un numérateur et un dénominateur qu'il faut définir (par exemple : Taux d'intensification culturale, taux de participaion aux assemblées générales)
  • Ratios : faisant également appel à deux variables il faut se méfier de leur interprétation ; par exemple un un ratio femmes/hommes de 0,6 est inférieur à une proportion de  40% de femmes.
  • Indices : Les indices combinent plusieurs indicateurs différents pour permettre une comparaison. L'indice du développement humain est un exemple bien connu. Le maniement d'indices est une opération statistiquement complexe et les indices ne sont généralement pas utilisés dans le S&E des projets.

Quantitatif / qualitatif

Il y a deux grands types de variables : quantitative et qualitative. Chacun de ses types de variable se subdivise en catégories plus fines :

Variables qualitatives :

Comme le nom l'indique, les variables qualitatives contiennent des valeurs qui expriment une qualité comme le sexe, la couleur ou le nom. Elles peuvent être :

• Nominales, comme par exemple le nom des journaux, le signe astrologique, le nom des personnes, la couleur ;
• Ordinales, désigne le rang ou la préférence comme : un peu, moyen, beaucoup,...

Variables quantitatives :

Par opposition aux précédentes, les variables quantitatives contiennent des valeurs mesurables. Elles peuvent être de rapport ou d'intervalle.

• De rapports, exemple : distance, durée, valeur ;

Discrètes exemple : âge, nombre d'habitants ;
Continues exemple : distance.

• D'intervalles exemple :date de naissance, heure d'arrivée ;

Discrètes exemple : date en général ;
Continues exemple : température.

On peut distinguer deux types d'indicateurs qualitatifs :

• les indicateurs qualitatifs objectifs ne sont pas mesurables mais se réfèrent à des éléments objectivement vérifiables (existence d'un décrêt, son niveau d'application, ...)
• les indicateurs qualitatifs subjectifs se réfèrent à une appréciation ou à une opinion (niveau de satisfaction)

Les indicateurs qualitatifs nécessitent la mise en place d'une échelle de valeur

Exemple : Niveau d'implication des citoyens dans la décision

L'indicateur proposé se base sur une échelle de valeur correspondant à un degré plus ou moins avancé de l'implication des citoyens dans les décisions. Cette échelle comprend ainsi 5 degrés:

1- La collectivité (ou le maître d'ouvrage) étudie et décide d'un projet au travers de ses processus internes sans en informer le public; elle (il) l'impose après coup;

2 - L'information: la collectivité informe le public d'un projet, sans attendre de retour. L'information peut intervenir aux différents stades de l'avancement du projet et sous des formes diversifiées;

3 - La consultation: la collectivité consulte le public sur un projet pour recueillir son avis par le biais d'une procédure obligatoire (type enquête publique) ou volontaire (type référendum). C'est un moment unique dans le processus, qui peut même intervenir en amont du projet et qui n'implique pas forcément de prise en compte ni même de retour de la part de la collectivité;

4 - La concertation: La collectivité (se) concerte avec le public sur un projet spécifique, sectoriel ou global, pré-établi par elle. Elle recueille son avis et lui soumet à nouveau, le cas échéant, le projet amendé. Le public peut être amené à faire des contre-propositions. La prise en compte de l'avis du public est indispensable à la poursuite de la concertation (l'expression n'est pas prise ici dans son acceptation juridique de "concertation préalable", ni dans son sens de "coordination inter-services"). La collectivité doit en tout état de cause présenter les raisons de non prise en compte des propositions du public;

5 - La participation, la co-construction: la collectivité invite le public à participer à l'élaboration collective d'un projet à partir de l'analyse collective d'une problématique. La création d'un espace de participation se construit avec méthode et rigueur sur la durée. Ceci implique de mettre au point des outils pédagogiques susceptibles de mettre chacun des participants (élus, techniciens, citoyens, ...) en capacité de contribuer activement.

Sources et ressources :
FIDA - Guide pratique de S&E
COTA - Etude GCP 2003-2007 - Fiche sur les indicateurs des actions de développement
Université du Québec à Rimouski - Méthodologie d'utilisation des microdonnées
Conseil de l'Europe - Elaboration concertée des indicateurs de la cohésion sociale
Territoires durables http://www.territoires-durables.fr/indicateurs.asp?id=E1B02100